Pour une date donnée, le comptable se doit d’avoir comptabilisé correctement et intégralement toutes les opérations de trésorerie de l’entreprise, notamment les entrées et sorties de cash en banque.
Ensuite, il effectue un rapprochement minutieux entre le compte « banque » de l’entreprise et le compte de l’entreprise chez le banquier (relevé bancaire) qui permet d’identifier les éventuelles erreurs ou différences de solde et de les rectifier le cas échéant.
Grâce à ce travail de réconciliation, le comptable peut constater et relever que la comptabilité de l’entreprise a enregistré des opérations dont la banque n’a pas encore eu connaissance (par exemple l’émission d’un chèque que le bénéficiaire n’a pas encore encaissé…). Ou réciproquement, que la banque a pris en compte des opérations que la comptabilité de l’entreprise n’a pas encore enregistrées (par exemple les frais bancaires, certains virements et prélèvements…).
Les étapes de la réconciliation bancaire sont :
Naturellement, ce processus peut être automatisé au travers d’un logiciel comptable approprié.
La réconciliation bancaire est une comparaison entre les écritures comptables de l’entreprise et le relevé bancaire. Cette vérification des données permet de régulariser les différences entre ces deux soldes. Elle s'avère donc être l'outil indispensable à une surveillance proactive des comptes qui permet de rectifier - en temps et en heure - les erreurs survenues dans les états financiers.
Les opinions exprimées ici sont uniquement les miennes
Photo credit: Toolstotal Silver and Gold Coins - Credit to https://toolstotal.com/ via photopin (license)
Très bonne présentation d'un sujet technique pointu. Bravo