
- Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?
- Je suis Trader !
La toute première réaction est alors :
- Waouh ! Comme dans le film Le Loup de Wall Street ?!?
Un négociateur financier ou trader (employé par une société privée de gestion ou une banque) est chargé d’acquérir un maximum de clients - souvent des chefs d’entreprises - en leur proposant d’investir dans la bourse des actions américaines (sachant qu’il y a une plate-forme de bourse pour chaque pays), au travers d'un compte « dépôt » nominatif ouvert auprès d’un broker.
Le broker sert d’intermédiaire entre la société privée de gestion ou la banque et les marchés boursiers.

Les outils financiers existant pour investir de nos jours sont multiples. L’un des plus répandus est l’option sur actions, appelé également « Stock-Option ». L’option sur actions dite à « l’américaine » est un droit d’achat ou de vente prioritaire sur un paquet d’actions. Cet outil permet d’investir 10% de la valeur réelle des actions - donc de plus petites sommes d’argent - qui va engendrer un effet de levier (multiplicateur) énorme sur le marché. Ainsi, avec l’option sur actions, on fait travailler en moyenne six fois la somme investie sur une durée moyenne de un à trois mois. Les bénéfices peuvent être importants, mais les pertes également car cet outil fonctionne dans les deux sens. Si tout se passe comme souhaité, les gains sont importants. En revanche si la tendance est inverse, vous pouvez perdre la totalité de vos capitaux, voire même devoir de l’argent si une limite de crédit (découvert) a été mise en place. Plus le risque est élevé, plus le rendement est important. Inversement, plus le risque est bas et plus le rendement est faible (comme pour le compte épargne ou certains fonds de placement).
Attention, l’option sur action représente l’instrument financier le plus risqué, car il peut engendrer une perte totale du capital investi.
Pour CHF 1'000.- investis réellement en options, cela représente CHF 6'000.- de valeur sur les marchés (valeur du paquet d'actions). Quand l’action prend 10%, le bénéfice correspond à 10% de CHF 6'000.- à savoir CHF 600.-. L’effet de levier est donc de 6.
Quand l’action perd 10% vous perdez donc CHF 600.- sur les CHF 1'000.- investis.
Au sein d’une banque, d’une société privée de gestion spécialisée ou d’un broker, le négociateur financier a pour objectifs principaux :

Il est difficile pour les managers de trouver « la perle rare » qui aura le succès attendu et pour le trader de conserver longtemps ces compétences sur le long terme.
Quel avenir attend ces traders sur le long terme ?

Que deviennent-ils… ?

A suivre...
Credits photos : boursier.com / lemonde.fr / investir-en-actions.com/ kiwi-search.com
C’est exactement ça, vous avez l’audace et le courage pour le diffuser ! Mes respects ! Article explicite sur le métier cité ! Bravo Asensio !
C’est quoi le secret pour passer de trader à journaliste ?
M A G N I F I Q U E !
Je suis dans le métier en question et je n’auras jamais trouvé mieux pour décrire notre job... Et j’ai adoré votre humour a la fin 😉
Je ne vous trouve pas sur LinkedIn. Avez-vous 1 compte Mr Asensio ?