In the job market you can’t judge a book by its cover
With some universities accused of cheapening the real value of seemingly impressively qualified graduates by almost ‘giving away’ good grades to maintain the appearance of success, the same phenomenon also seems to be developing in the labour market.
“Job seekers don’t realise how much title inflation there is at some companies, and how much title definition variance there is in the marketplace”, says John Nicholson, CEO of Résumés That Jump, a résumé writing service. Therefore, where some companies entrust major financial and relationship responsibilities to mere marketing coordinators, others give less clout to staff endowed with grand-sounding titles like senior marketing manager.
“When it comes to résumés and job interviews, titles are a lot less important than what you’ve accomplished and what you can bring to an employer”, Nicholson says.
Similarly, Ann Latham, author of Clear Thoughts-Pragmatic Gems of Better Business Thinking, asserts that if want the recognition of a powerful sounding job title, then opt for a small company – or one where everyone is a Vice-President. In fact, she stresses that « if you are looking for a position that can bring you challenge, satisfaction and growth opportunities, job titles are meaningless. It is the responsibilities and the opportunities that count ».
Employers know full well the problem of inflated job titles in the labour market. In fact, they are the ones who thought them up in the first place and so a job-seeker should approach job advertisements with the same degree of scepticism that employers do.
Some job titles now bear little relation to the actual work done. According to Laurent Duperval, president of Duperval Consulting, this has been a reaction to people’s perceived need to have a job title which confers prestige and value on them. As a result, we no longer employ secretaries but instead recruit administrative assistants, despite the fact that you still have to file, open the post and type letters. At the end of the day, if you have the right experience, are happy with the company culture and the remuneration on offer, then it would be silly to turn up your nose for want of an elegant title.
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Sur le marché de l’emploi, l’habit ne fait pas le moine
Si l’on assiste depuis quelque temps à une course effrénée aux mentions, titres et autres diplômes dans le monde universitaire, un phénomène du même ordre semble se développer sur le marché de l’emploi.
« Les demandeurs d’emploi ne perçoivent pas à quel point l’inflation des titres sévit au sein de certaines entreprises et ne mesurent pas toujours la marge interprétative de ces derniers », avance John Nicholson, PDG du service de rédaction Résumé That Jump. Ainsi, là où certaines sociétés confient à de simples “coordinateurs marketing” des responsabilités financières et relationnelles considérables, d’autres en attribuent nettement moins à des collaborateurs pourtant pourvus du titre ronflant de “senior marketing manager”.
« A l’heure de la lecture d’un CV ou lors d’un entretien d’embauche, les titres sont bien moins importants que ce que vous avez accompli et ce que vous pouvez apporter à un employeur », ajoute Nicholson.
Sur la même ligne, Ann Latham, auteur de Clear Thoughts–Pragmatic Gems of Better Business Thinking, affirme que « si vous êtes en quête d’un poste qui vous apporte un défi, de la satisfaction et des possibilités de développement, l’intitulé de la fonction est sans importance. » « Ce sont les responsabilités et les opportunités qui comptent. C’est ce qui guidera vos activités au jour le jour et votre apprentissage. »
Sachez que les employeurs sont conscients de l’inflation des titres sur le marché. Après tout, eux-mêmes les ont inventés. Dans votre recherche d’emploi, abordez donc les intitulés avec le même scepticisme que les employeurs.
Soyez attentifs au fait que, dans certains cas, la désignation du poste n’a pas grand rapport avec le travail effectif. Laurent Duperval, président de Duperval Consulting, indique ainsi: « C’est parce que les gens attachent autant d’importance à leur titre que les entreprises ont dû modifier la désignation d’une même fonction, pour la faire apparaître comme un poste plus prestigieux » Dans cette logique, « le titre de secrétaire, qui faisait autrefois l’affaire, a été remplacé par celui d’assistant administratif; de même, un concierge est devenu un “ingénieur sanitaire”, et ainsi de suite. Or, qu’importe le nom si le travail est identique.
En fin de compte, si vous possédez l’expérience adéquate, si la culture de l’entreprise vous convient et la rémunération correspond à vos attentes, il serait stupide de renoncer à postuler pour une question de label.
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