HP media est une régie publicitaire très active à Genève dans divers domaines. Elle compte onze collaborateurs et travaille aussi avec des intérimaires. Nous avons rencontré son responsable, M. Antoine Egli. En répondant à nos questions, il dévoile quelques facettes du monde de la publicité.
Quelle est votre fonction au sein de HP media?
Je suis l’initiateur de la régie publicitaire HP media que j’ai fondée il y a une vingtaine d’années. HP media gère des espaces d’annonces pour d’autres propriétaires et d’autres éditeurs. Dans la majorité des cas, nous ne sommes pas propriétaires du support. Nos activités vont de l’affichage aux annonces dans les médias en passant par la publicité sur Internet.
Quel est le domaine d’activité de HP media?
Nous avons de nombreuses activités toutes orientées vers la gestion des médias. Nous sommes des commerciaux de la publicité. Or, la publicité étant un domaine extrêmement vaste, nous avons fait des choix : affichage, gestion de vitrines dans les hôtels 5 étoiles, emplacements publicitaires dans la presse, voire sur Internet, ces deux médias étant désormais très liés.
Quel est votre positionnement dans le paysage de la presse écrite?
Les annonceurs avec lesquels nous travaillons et les clients que nous touchons varient beaucoup selon le type de publication. Par exemple, pour un titre tel que Planète Santé, que l’on peut trouver dans les cabinets médicaux de Suisse romande, nous sélectionnons les annonceurs susceptibles d’être intéressés par ce type de support et par les clients qu’il vise (produits pharmaceutiques, de soins, etc).
Dans un tout autre domaine, nous avons un mandat pour les horaires des bateaux de la CGN (avec des annonceurs proches du tourisme). Nous réalisons par ailleurs des documents pour une clientèle russe, ou encore un autre produit destiné aux propriétaires d’animaux. Nos partenaires se diversifient au fil des ans.
En quoi votre régie publicitaire se différencie-t-elle de ses concurrentes?
La majorité des entreprises de publicité sont profilées sur un seul média. C’est le cas par exemple de Publicitas qui ne fait que de la presse, ou de la SGA qui ne fait que de l’affichage, avec les avantages et les inconvénients que cela peut comporter. Cela étant, même dans l’affichage, il est possible de prendre de petites parts de marché. Nous venons par exemple d’obtenir en régie publicitaire le parking de Plainpalais à Genève.
Vous êtes actif en Suisse romande et présent en Suisse allemande. Y-a-t-il une différence dans l’approche du marché, dans la façon de prospecter?
Nous avons débuté notre activité à Genève en 1986. Pour un certain nombre de nos clients, notamment dans l’affichage, les décisions se prennent à Zurich. Nous avons également des titres qui sont distribués des deux côtés de la frontière linguistique. Je ne vois pas grande différence dans l’approche du marché, si ce n’est que le Suisse alémanique apparaît plus rigoureux.
Dans quelle mesure, la crise financière actuelle et les problèmes de l’euro ont-ils un impact sur le domaine de la publicité?
La majorité de nos clients étant des entreprises suisses, nous ne souffrons pas des problèmes liés au franc fort.
2011 a été une bonne année pour nous. Nous avons signé plusieurs contrats avec des nouveaux supports tels que L’Emploi, le site Internet de Planète Santé (nous gèrons déjà leur magazine), Animal Santé, le parking de Plainpalais ; contrats dont l’impact se fera sentir surtout en 2012. Du fait de notre diversité, si un secteur se porte moins bien, nous pouvons rééquilibrer avec un autre. Nous restons spécialisés sur l’affichage presse et maintenant Internet ; les supports presse qui ont leur propre plate-forme Internet préfèrent que ce soit nous qui gérions leur espace publicitaire. Il est essentiel de savoir s’adapter et utiliser les nouveaux outils. Pour ne pas se faire dépasser par les autres, il faut se montrer dynamique, attentif et innovant.
Le marché des offres d’emploi
Nous sommes actuellement la régie la mieux placée
dans le domaine des ressources humaines.
En matière d’annonces d’emploi, quelles sont les tendances que vous voyez se dessiner dans ce secteur?
Globalement, le secteur de l’emploi en Suisse reste toujours très actif, même si l’on constate des périodes de récession. De nouvelles places de travail se créent, des basculements s’opèrent. Des corps de métier disparaissent ou changent de région. Prenons par exemple l’horlogerie, qui est un domaine en pleine croissance. Une part importante de la production continue d’être localisée en Suisse et à Genève de nombreux emplois sont créées. Nous travaillons beaucoup dans ce secteur pour ce qui concerne l’affichage. Selon les prévisions pour 2012, on parle de 200 à 300 nouvelles places de travail à Genève, et d’environ 500 pour la Vallée de Joux, où une nouvelle fabrique d’horlogerie est en construction.
A l’opposé, d’autres secteurs d’activités, les transports notamment, ont été défavorisés par l’ouverture de l’Europe; désormais, beaucoup de transporteurs opèrent depuis l’étranger.
En quoi consistent votre mission et votre cahier des charges pour le nouveau journal L’Emploi?
En tant que publicitaire, que ce soit pour un éditeur ou un propriétaire, notre mission est de valoriser économiquement la surface.
Nous éditons l’annuaire Ressource qui recense les agences d’emploi de toute la Suisse, nous avons la gestion publicitaire du bimensuel HR Today et d’Entreprise romande. Le journal L’Emploi s’est alors intéressé à nous, et réciproquement. C’est ainsi que nous en avons pris la régie publicitaire.
Nous sommes actuellement la régie publicitaire la mieux placée dans le domaine des ressources humaines.
Comment évaluez-vous le potentiel du journal L’Emploi?
C’est un journal très jeune, puisqu’il est paru pour la première fois le 18 octobre 2011.
D’abord vendu dans les kiosques, il est destiné à être un journal gratuit en 2012, donc davantage à la portée de tout le monde, bénéficiant d’un canal de diffusion plus large. On le trouvera dans différentes chaînes de magasins – dont les boulangeries Pouly avec lesquelles le journal L’Emploi a déjà conclu un partenariat – mais encore à l’Office Cantonal de l’Emploi, ainsi que dans un certain nombre d’institutions où les caissettes seront mises à disposition.
Le plus du journal L’Emploi est que toutes les offres d’emploi de la Suisse Romande seront répertoriées dans une seule publication et non plus morcelées comme elles le sont à l’heure actuelle (Tribune de Genève, 24 heures GHI, etc.)
Il est vrai que les annonces sont encore relativement peu nombreuses. Cela s’explique par le fait que le journal est encore en période de démarrage. Or tout nouveau projet a besoin d’un temps d’adaptation. Il est certain que les annonceurs potentiels vont être attentifs à son évolution.
Bonjour,
Le recours a un régie publicitaire vous apporte de nombreux bénéfices : Expertise marché, un gain de temps, une efficacité et des économies
Merci pour votre article.