Un patron genevois spécialisé dans les vérandas accusait trois mois d’arriérés de salaires vis-à-vis de ses ouvriers. Mal lui en a pris, puisque le syndicat Unia n’a pas hésité à monter une opération commando visant à confisquer ses machines de production. Selon le syndicaliste Murad Akincilar, l’employeur indélicat aurait menacé de se mettre une nouvelle fois en faillite. « Il nous fallait donc éviter des années de procédure et récupérer au plus vite l’argent », déclare-t-il. Le but a manifestement été atteint, puisque sous la pression les arriérés de salaire ont été comblés et les certificats permettant l’inscription des ouvriers au chômage remis. Une action qui fait bondir Jacques Jeannerat, Directeur de la Chambre de Commerce et d’Industrie, qui ne manque pas d’en souligner l’illégalité totale. Et affirme vouloir prendre langue avec les syndicats, ce cas pour l’instant unique devant a priori se répéter envers d’autres employeurs. Une affaire à suivre.
Source : 20 minutes – 14 novembre 2008.
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