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Rencontre avec Bettina Ferdman Guerrier, fondatrice et CEO de PHILIAS

by | Déc 19, 2012 | Portraits | 0 comments

L'équipe Philias avec les membres du conseil de fondation - Photo : Enzo Capaccio

L’équipe Philias avec les membres du conseil de fondation – Photo : Enzo Capaccio

Portait BF

Bettina Ferdman Guerrier a créé la fondation Philias en 2000, qu’elle dirige depuis. Elle obtient la même année le prix de « l’entrepreneur social » décerné par l’association internationale AIESEC, et contribue à l’association Genilem qui soutient les jeunes entrepreneurs. Membre du jury de diverses prestigieuses associations, elle pratique le yoga, est passionnée de théâtre et mère de famille.

Dès le premier regard échangé, Bettina Ferdman apparaît comme une personnalité hors du commun. Franche, décidée, énergique, elle nous réserve un accueil chaleureux et une grande disponibilité malgré un emploi du temps surchargé.

philias_logo

 

 

Vous êtes la fondatrice de Philias que vous avez créée en 2000. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a amenée à cette démarche ?

En 1998 j’ai réalisé que, si l’entreprise est un moteur de notre société, elle a  aussi un rôle à jouer à la fois pour se faire du bien et faire du bien. Je me suis alors demandée comment on pouvait utiliser le savoir-faire de l’entreprise, de ses collaborateurs, pour apporter une valeur ajoutée dans la société. Et je me suis inspirée de deux organisations: l’Institut du mécénat de solidarité, créé en France il y a une vingtaine d’années par Claude Bébéar, président du groupe Axa et actuellement Président d’honneur de Philias et le « Business in the Community » créé à Londres par le Prince Charles et la société IBM.

Je peux dire que j’ai eu la chance d’être la bonne personne au bon moment car à cette époque, ces deux organisations souhaitaient développer un réseau européen. J’ai donc bénéficié d’un transfert de savoir de ces deux entités et entamé une démarche d’entrepreneur (qu’on appellerait aujourd’hui « entrepreneur social ») pour créer Philias.

Quel est le rôle de la Fondation Philias ?  

001 missionAu début, nous avons beaucoup travaillé avec la Fondation Ethos pour définir le rôle de Philias. Il ne s’agissait pas de lui attribuer une mission de juge ou contrôleur mais d’apporter aide et soutien aux membres lorsqu’ils souhaitent s’engager dans une démarche RSE ou veulent renforcer les mesures qu’ils ont déjà prises.

Nous avons donc développé une palette de services qui se décline en trois volets

  • Une plateforme d’échanges de bonnes pratiques : Philias travaille beaucoup au niveau de l’investissement dans la communauté : comment, au delà du soutien financier, une entreprise peut-elle développer des partenariats stratégiques avec des ONG, comment impliquer les collaborateurs dans des actions de volontariat.
  • Un diagnostic : Axe plus stratégique consistant à établir un bilan des mesures déjà en place (parfois inconscientes) et d’apporter son expertise dans le développement de la démarche RSE de l’entreprise.
  • Des outils : Ils sont plutôt liés à la formation, ils aident à la mise en œuvre des mesures au sein de l’entreprise.

002 objectifEn parallèle, constatant qu’il manquait un lieu où le secteur privé et le secteur des organisations à but non lucratif pouvaient se rencontrer, se connaître, dialoguer et mettre en place des partenariats, Philias a créé la plateforme Humagora. Une fois par année, cette plateforme donne l’occasion à des organisations sociales, environnementales ou humanitaires de présenter leurs besoins, non seulement sur un plan financier mais également en termes de matériel ou de transferts de compétences.

Partant du constat qu’aujourd’hui, face aux enjeux sociétaux, aucun acteur ne peut trouver seul une solution, l’objectif de Philias est de définir les besoins et d’envisager la façon dont chacun des acteurs peut apporter sa contribution au travers de partenariats.

Quelle est votre définition de la RSE ? 

Il n’existe pas de définition unique ; pour moi, c’est la démarche éthique de l’entreprise dans la façon qu’elle a de gérer son business, c’est la prise de conscience de l’impact que ses activités auront aussi bien au sein de l’entreprise que sur la société à l’extérieur de l’entreprise. C’est la prise en considération de ces impacts au moment des prises de décision.

Quelle différenciation faites-vous entre RSE, développement durable, volontariat d’entreprise, mécénat ?

Que l’on parle de RSE, de responsabilité citoyenne, de durabilité ou de développement durable, l’objectif de base est de trouver un équilibre entre l’économique, le social et l’environnement. En Suisse, la durabilité et le développement durable ont une connotation clairement environnementale. De ce point de vue, Philias est un expert sur le pilier social du développement ; elle ne l’est pas sur le plan environnemental si ce n’est qu’elle a des partenaires qui peuvent répondre aux besoins de ses membres dans le domaine.

Pour ce qui concerne le volontariat d’entreprise, il s’agit d’un outil qui répond à différents besoins. Il va permettre de mettre en pratique des valeurs à l’intérieur de l’entreprise et, pour les collaborateurs, d’adhérer à une charte.

Au travers d’actions très concrètes, (transfert de compétences de management, coaching de jeunes par les RH, main d’œuvre pour les associations environnementales, etc.), l’individu va pouvoir faire un lien entre les valeurs corporate de l’entreprise et la réalité de la société.  En outre, on constate que de plus en plus, les entreprises veulent faire du profit qui a du sens ; simultanément, les collaborateurs ont de moins en moins le sentiment que leur travail a du sens ; le volontariat d’entreprise permet de joindre les aspirations et valeurs personnelles des individus avec celles de l’entreprise. Enfin, le volontariat d’entreprise constitue un moyen de motiver les collaborateurs et de les fidéliser ; il permet aussi d’attirer la génération Y qui, à fonction équivalente et salaire égal, va se tourner vers une entreprise qui lui donne les moyens de vivre cet équilibre.

Qu’en est-il de la norme ISO 26000?

La norme ISO 26000, dédiée à la Responsabilité Sociale des Entreprises, n’est pas une certification, mais propose des lignes directrices ;  ele donne un cadre d’action intéressant car elle permet aux entreprises de se poser les bonnes questions et de là, en fonction de leur secteur d’activité et en fonction de la gestion du risque, d’identifier les domaines dans lesquels elles vont s’engager.

Pouvez-vous nous décrire le réseau Philias ?  

004 adhesionPhilias est constituée d’un réseau d’entreprises (aujourd’hui trente-trois entreprises réunissant 140’000 collaborateurs) qui sont représentatives de tous les secteurs de l’économie en Suisse. En adhérant à la Charte Philias, les membres s’engagent à poursuivre leurs objectifs économiques dans une démarche de Responsabilité Sociale.

Philias est membre de CSR Europe, créée par Jacques Delors il y a une vingtaine d’années, qui regroupe trente-quatre partenaires et représente environ 4’000 entreprises en Europe. Les membres Philias ont donc, par ce biais, la possibilité d’avoir des contacts privilégiés et d’échanger des informations avec des experts basés ailleurs qu’en Suisse. Bénéficiant également de réseaux en Amérique Latine et en Asie, Philias a les capacités de trouver des partenaires qui peuvent aider en Suisse les membres qui ont des enjeux internationaux.

Comment ont évolué les activités de Philias depuis sa création ? 005 valeurs

A sa création, le concept était considéré comme irresponsable, il semblait illusoire que les entreprises s’y intéressent. Philias a donc saisi son bâton de pèlerin et s’est mise en campagne, présentant son objectif et ses arguments, finalement très liés aux besoins concrets des entreprises en termes de RH ou de communication. Depuis trois ou quatre ans, on assiste à une réelle prise de conscience de la part du secteur privé. La crise de 2008 a sans doute joué le rôle de facteur déclencheur.  Par ailleurs, une évolution s’est faite au sein des entreprises en termes de professionnalisation de la RSE et de la façon de la communiquer. Elles sont plus transparentes et leur responsabilité sociale devient un enjeu stratégique important. Le challenge actuel est que l’ensemble des collaborateurs intègrent la responsabilité sociale dans leur unité. Cette évolution a eu, bien entendu, une incidence sur le travail de Philias. Mais la fondation reste une organisation pour qui la mise en pratique de la responsabilité sociale est la priorité. C’est sa véritable valeur ajoutée, au sein de l’entreprise elle contribue à diagnostiquer quelles sont les mesures à prendre.

Assurez-vous également le suivi et le contrôle des membres dans le respect de leurs engagements ?

Pour devenir membre, il suffit de répondre à un questionnaire simple qui permet à Philias de déterminer quelles sont les motivations de l’entreprise, quelle est sa stratégie, quels sont ses objectifs, quelles sont les mesures qu’elle a déjà prises et ce à quoi elle aspire. Sur cette base, Philias élabore une feuille de route. En fin d’année, le travail réalisé sur les projets concrets inscrits dans la stratégie sera évalué. Mais il ne s’agit pas d’un contrôle sur l’ensemble de ce que fait l’entreprise.

Comment Philias est-elle considérée par les entreprises ?
Devient-elle un partenaire incontournable dans le cadre d’une démarche RSE ?

Je le pense oui, mais la grande différence par rapport à il y a quatre ou cinq ans, c’est qu’aujourd’hui il y a une concurrence énorme. Les sociétés de conseil qui se créent autour du développement durable et de la RSE sont de plus en plus nombreuses. Mais Philias a été la première et elle pratique depuis 12 ans ; de ce point de vue, elle possède une réputation qui la précède et une expérience de terrain inégalée. 

Comment recrutez-vous vos membres ?

Simultanément nous traitons des demandes spontanées et prospectons afin de recruter de nouveaux membres. Bien que Philias travaille depuis huit ans déjà en Suisse alémanique, elle est encore beaucoup plus connue en Suisse romande mais le bureau que nous avons créé en mai de cette année à Zürich ouvre un nouveau champ prospectif. Notre objectif n’est pas de devenir un très grand réseau, nous projetons d’atteindre les cinquante membres d’ici 2015. Notre priorité est de garder la capacité de fournir un service de qualité.

En moyenne une entreprise reste membre durant cinq à six ans. Selon l’évolution de l’entreprise, cette durée est très variable. La plupart des entreprises fondatrices sont toujours membres (en autres, LODH, Manor, BNP Paribas, Randstad, UBP, Novartis). D’autres entreprises que Philias a accompagnées se sont retirées après avoir créé leurs propres fondations, qui sont devenues les véhicules de leur responsabilité sociale.

Qui sont vos interlocuteurs au sein des entreprises ?

Au début de la démarche il s’agit souvent de la Direction Générale ou du Conseil d’Administration puisque c’est lui qui va statuer sur l’adhésion ou non de l’entreprise à Philias. Ensuite, tout dépend de l’organisation interne de l’entreprise, il peut s’agir du responsable des RH, du chargé de la Communication ou du directeur Marketing.

Percevez-vous dans les entreprises une volonté 006 sponville
d’impliquer l’ensemble des collaborateurs dès le début de la démarche ?

C’est le plus grand défi des entreprises; on voit effectivement de plus en plus comités de pilotage, de comités RSE ou de durabilité qui réunissent des personnes de différents départements qui vont coordonner le tout. Pour Philias c’est le gage que tout se fait au niveau transversal et n’est pas cantonné dans un département.

Quel impact le contexte économique tendu que nous vivons actuellement a-t-il sur l’engagement RSE des entreprises ?

En 2008, nous avons adapté la charte de Philias aux périodes de crise afin de fournir un nouvel outil aux membres. L’objectif est que, s’ils ne développent pas de nouvelles mesures, ils maintiennent au moins celles qui ont déjà été prises. Et c’est le cas. C’est grâce à la crise et aux restructurations auxquelles nous assistons, notamment dans le secteur financier, que la RSE devient une réalité dans les entreprises, qui se doivent de se poser les bonnes questions. Le plus important n’est pas de prendre la décision de s’engager dans une démarche responsable mais c’est la façon dont on prend cette décision et la capacité d’anticiper. Les licenciements sont certes parfois incontournables pour la survie et le développement de l’entreprise, l’entreprise doit donc savoir comment elle va licencier et, en amont, comment elle va mettre en place une politique qui donnera les meilleures chances aux collaborateurs licenciés de retrouver rapidement un emploi. Ces questions sont au cœur de la responsabilité sociale de l’entreprise et intrinsèques dans la réalité de la période que nous vivons actuellement.

La majorité de vos membres actuels sont de grandes entreprises (Nestlé, P&G, Microsoft, J&J, Manor). Comptez-vous développer une offre spécifique pour les petites entreprises ?

Nous l’avons fait concrètement il y a deux ans à l’occasion du dixième anniversaire de Philias. Nous nous sommes posé la question de savoir ce que nous avions appris avec les grandes entreprises que nous pourrions proposer aux plus petites sociétés. En collaboration avec la FER, le Centre Patronal et un comité de pilotage réunissant des entrepreneurs, nous avons édité à plus de 55’000 exemplaires une brochure permettant aux PME de voir quels seraient les avantages pour elles et pour leurs parties prenantes de s’engager en matière de RSE. Les enseignements que nous avons tirés de ce travail est que la plupart des PME font de la RSE sans le savoir, elles sont très impliquées dans leur communauté, dans leur proximité. Le message que nous adressons aux PME est qu’en tant que fournisseurs de grandes entreprises, elles ont tout avantage à mettre en avant ce qu’elles font en matière de RSE. Car les grandes entreprises, dans le cadre de leur démarche, sont attentives à l’impact qu’elles ont sur toute la chaîne de production. Les sous-traitants y sont donc intégrés. En termes d’innovation, les PME ont également un rôle à jouer car elles ont des capacités à créer de nouveaux produits qui sont parfois beaucoup plus rapides que dans les grosses structures. Certains membres Philias ont moins de cent collaborateurs mais il est vrai que c’est une minorité. Philias est en réflexion au sujet d’un accompagnement direct auprès des PME mais pour l’instant les ressources à l’interne ne sont pas suffisantes pour développer le créneau.

Ce que nous avons constaté, c’est que quelle que soit leur taille ou leur niveau d’engagement dans le domaine de la responsabilité sociale, toutes les entreprises traversent un cycle de trois phases :

  1. Phase de diagnostic : la direction ou certains départements font déjà beaucoup de choses en termes de RSE mais pas toujours de façon planifiée, intégrée à une stratégie; en outre, les collaborateurs n’ont pas connaissance de ces initiatives; Philias analyse alors la situation et identifie les liens qui peuvent se faire à l’intérieur de l’entreprise, le cas échéant, définit la structure à mettre en place, suggère les partenaires stratégiques qu’il serait opportun d’impliquer.
  2. Phase d’évaluation : quel est l’impact des mesures prises ?
  3. Phase d’ajustement : en fonction de l’évolution de la société ou de certains domaines, l’entreprise va être impactée et devra réadapter ses actions.

En 2011, selon votre rapport d’activités, vous avez réalisé 122 projets RSE.
Quels sont les plus marquants, ceux qui vous ont apporté le plus de satisfaction ?

Un exemple qui a marqué est un partenariat développé avec Manor, au bénéfice de l’association Païdos qui offre des espaces et des projets d’intégration, de réinsertion et de soins aux enfants et adolescents en difficulté. Les jeunes sont invités à découvrir les plus de septante corps de métier représentés chez Manor. Durant toute une journée, un jeune travaille en binôme avec un collaborateur et découvre ainsi toutes les facettes de la profession dans le cadre de ses implications quotidiennes. Le cas d’un jeune qui avait passé la journée avec le responsable de la sécurité avait été particulièrement marquant. L’adolescent avait pris conscience des risques liés à la sécurité sur un tel site et des impacts que peuvent avoir, pour l’entreprise et pour les clients, les divers actes de vol ou de vandalisme. Le projet a ainsi donné lieu à de vraies discussions, constructives et formatrices pour les jeunes.007 centre

En 2012, un autre projet a eu un impact particulier: la fondation Philias s’était rendue compte que les entreprises se tournent toujours vers les mêmes thématiques et que les personnes âgées, qui est un des grands sujets pour les Suisses, n’est absolument pas pris en compte par les entreprises et reste tabou. Philias a initié un partenariat qui a permis à une organisation genevoise de placer des portraits de personnes âgées telles qu’elles sont, sans artifice ou retouche, sur tous les trams. Un lien fort s’est créé au travers d’un projet qui, au départ, visait plutôt à créer un dialogue intergénérationnel.

Vous avez contribué au développement du label « un plus pour tous ». Quels sont vos liens avec les cantons et la Confédération?

Sans titrePhilias a fait différentes expériences avec l’Etat et la Confédération. Concernant le projet « Un plus pour tous », il correspondait au désir de Philias de valoriser les entreprises qui s’engagent. La création du label s’est par conséquent imposée à Philias qui intervenait comme organisme expert et neutre. Nous avons pu réunir autour de la table tous les acteurs de l’insertion, Etat et secteur privé, pour que la démarche soit la plus simple possible et que tous les scénarios soient envisagés. Le canton de Genève, de ce point de vue, a vraiment innové. Maintenant nous avons évidemment très envie de porter l’expérience dans d’autres cantons, voire au niveau de la Confédération.
Avec la Confédération, Philias a travaillé il y a trois ou quatre ans en ouvrant un dialogue entre toutes les parties prenantes (Etat, privé et organisations travaillant pour l’intégration des personnes en situation de handicap) afin de mener une réflexion visant à répertorier les freins au sein des entreprises et définir les moyens à développer pour mieux assurer l’intégration des personnes en situation de handicap. L’objectif était de démontrer au secteur privé les avantages dont ils bénéficiaient en intégrant des personnes en situation de handicap. Au niveau de la Confédération, compte tenu de la localisation de nos membres et du nombre de sites qu’ils possèdent, Genève, Vaud et Zürich, ainsi que Bâle et Lugano sont les pôles principaux.

Philias est-elle impliquée dans les divers modules de formation proposés par les universités ?

J’interviens en effet chaque année sur le thème de la responsabilité sociale des entreprises dans le module post-grade de l’université de Genève ainsi que dans le poste-grade de l’école de commerce CSM. Actuellement nous travaillons sur un projet pour l’association des RH. En parallèle de mes interventions dans les universités, nous travaillons par modules plus spécifiques, par exemple au travers d’un partenariat que nous avons avec la SNV depuis deux ans en Suisse romande dans le cadre d’une formation ISO 26000. Il est vrai que Philias est de plus en plus sollicitée !

Quelles sont vos priorités pour les cinq ans à venir ?

Pour Philias, en tant qu’organisation, il s’agit d’assurer et de développer nos activités en Suisse alémanique.

En parallèle, LA priorité est de développer des collaborations intersectorielles. Nous nous trouvons encore trop centrés dans des partenariats où les ONG et entreprises cherchent à obtenir un avantage compétitif sur les autres et ne mettent peut-être pas suffisamment leur effort en commun pour avoir un réel impact. L’objectif concret est de développer des collaborations au-delà de la concurrence en tant que telle.

008 reveLe deuxième gros travail à faire est de créer un lien dans les entreprises entre l’innovation sociale et la responsabilité sociale. C’est un enjeu capital dans les années à venir.

 

Le site de la Fondation Philias

 

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