Si transparence il y a, incitation à la baisse il n’y a pas forcément. Telle est dans les grandes lignes la conclusion de Remo Schmid,
Consultant chez PricewaterhouseCoopers (PwC) et coauteur d’une étude sur le salaire des patrons de 54 entreprises suisses cotées en 2007.
Les auteurs de l’étude souligne globalement l’effort de transparence accru des entreprises suisses en matière de rémunération.
L’étude de PwC indique la rémunération moyenne d’un directeur général d’une société cotée au SMI (9,4 millions) en 2007.
Les résultats mentionnent un revenu moyen de 7,9 millions pour un membre du comité exécutif, soit une hausse de 39% par rapport à 2006.
Ces chiffres se rapprochent des estimations de l’étude de la fondation Ethos. Celle-ci mentionnait un salaire moyen de 5,45 millions pour les directeurs,
et 10,75 millions dans le cas où il y a cumul de fonctions – Président du Conseil d’administration et CEO.
Les auteurs de l’étude observent que l’effet de transparence peut induire une surenchère des revenus.
« Lorsque les dirigeants ou membres de conseils d’administration se rendent compte qu’ils sont payés en dessous
de la valeur du marché, ils ont tendance à exiger un ajustement vers le haut », observe Remo Schmid.
L’instabilité des marchés financiers durant l’année 2008 devrait voir diminuer les hauts revenus.
Pour le premier semestre, les 20 plus grandes capitalisations de l’indice SMI affichent un recul de 21%.
Source : Le Temps. 01.10.2008 – Etude PricewaterhouseCooper sous www.pwc.ch
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