Contrairement aux premiers chiffres donnés par la direction du groupe horloger Franck Muller lundi, non pas 92 mais 100 personnes ont été licenciées sur un total de 550 collaborateurs.

Le syndicat Unia refuse de signer le plan social proposé par la direction de Franck Muller qui prévoit le versement d’une indemnité de licenciement basée sur l’âge, l’ancienneté et les charges de famille.
Unia dénonce un licenciement massif ainsi que le refus du groupe d’entreprendre de véritables recherches alternatives.

Une ultime réunion avait été organisée le 25 avril mais s’est soldée par une impasse car aucun accord n’a été signé entre les 2 parties.
En effet, Franck Muller a refusé les mesures de chômage partiel recommandées par le syndicat pour limiter les licenciements.
De ce fait, en plus des procédures en cours pour les licenciements abusifs passés, Unia annonce son intention d’effectuer une nouvelle dénonciation auprès des instances de la Convention collective de l’horlogerie.

Source: ats