La méthode la plus connue pour devenir son propre patron est de créer son entreprise. Mais comme dans beaucoup de situations, il existe différents moyens d'y parvenir et reprendre une entreprise est l'une des options pour devenir indépendant. Reprendre une entreprise est un acte très différent, car on ne part pas de soi ou d’une idée pour créer mais on achète un existant pour développer et insuffler sa vision et ses objectifs.
Quels sont les avantages :
• L’entreprise a déjà une activité, elle a des clients, des fournisseurs et une réputation. Généralement, elle dégage déjà des cash-flows et on peut mesurer sa rentabilité. Le repreneur peut déjà avoir une idée de sa rémunération. Dans un sens la reprise est moins risquée.
• Le futur chef d’entreprise ne part pas de zéro. Dans certains cas il est plus aisé de développer/améliorer un existant que de créer.
• Le financement peut être plus facile, car la banque peut se faire une meilleure idée des risques. Quelle que soit la situation une banque prendra toujours le moins de risques possibles.
• Les cibles ne manquent pas, le tissu économique suisse est principalement composé de PME : 561 913 entreprises en 2013 et plus de 90% ont moins de 50 salariés.
La principale et pas la moindre des difficultés est de trouver une entreprise à remettre, car l’acte de cession reste quelque chose de confidentiel et parler de transmission est tabou. Cependant, il existe des plateformes de mise en relations (par exemple Match Invest) ou des entreprises spécialisées dans la vente de fond de commerces (par exemple Remicom). Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Toutefois, comme avant de créer sa propre entreprise, il faut se poser les bonnes questions par rapport à soi-même et à sa capacité à devenir chef d’entreprise.
Sources :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/06/02/blank/data.html
http://www.kmu.admin.ch/nachfolge-betriebseinstellung/03333/03337/03338/index.html?lang=fr
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En parlant de trouver une entreprise à racheter, le mensuel PME Magazine a publié cet été dans son supplément du mois de juin la liste d'une centaine d'entreprises à vendre en Romandie. Le supplément s'intitule "PME à vendre".
Peut-être qu'un nouveau tabou est en train de se briser dans notre société helvétique fort confidentielle et calfeutrée.
La création d'une PME est de nos jours risquée, à mon sens, sans l'appuis de professionnels comme Cécile dans cette démarche. Les risques sont grands et les banques le savent bien...Attention à ne rien négliger car cela peut faire très mal.