Le diamant « Blue Moon » adjugé pour 48,6 millions de francs à Genève.
La cité de Calvin, ambassadrice de l’horlogerie et de la joaillerie accueille en ses murs de nombreuses maisons de ventes aux enchères. Parmi elles, on compte Sotheby’s, Christie’s et Phillips, des maisons de renommée internationale.
Souvent le théâtre de ventes record, Genève fait partie des villes propices à ce type d’événements. Pas plus tard qu’avant-hier, la maison Sotheby’s a enregistré un nouveau record de vente. Le diamant « Blue Moon » d’une rare pureté a été adjugé pour la somme de 48,6 millions de francs.
L’aventure commence après la découverte de ce diamant bleu de 29,62 carats, en Afrique du Sud, dans la célèbre mine de Cullinan. Il faudra des mois de travail pour tailler cette pierre afin de révéler l’entièreté de sa beauté. Cette étape est cruciale dans l’estimation de la valeur du diamant. Il en ressort 12,03 carats de diamant bleu pur, de forme coussin, d’un bleu à la fois intense et saturé « Fancy Vivid Blue » (par l’Institut Gemmologique d’Amérique). Une étude américaine démontre que seul 1% des 462 diamants bleus analysés sont classifiés en tant que « Fancy Vivid Blue Diamond », ce qui rend cette pierre d’autant plus rare et exceptionnelle.
C’est donc ce diamant qui a été vendu aux enchères, le mercredi 11 novembre, par la célèbre maison Sotheby’s à Genève. Acquis par le magnat de l’immobilier hongkongais Joseph Lau, pour sa fille de 7 ans, et immédiatement rebaptisé « The Blue Moon of Josephine », il récidive après un premier achat, le mardi 10 novembre, toujours chez Sotheby’s, ayant déjà déboursé 28,5 millions pour un diamant rose monté en bague de 16,08 carats aussitôt renommé « Sweet Josephine ». Ce n’est pas la première fois que cet acquéreur achète des pierres de valeur incommensurable pour sa fille.
Un investissement ? Un réel intérêt de la part de l’acheteur pour le lot ? Un acquéreur passionné ? Un peu des deux?
Il est souvent difficile de faire la part des choses dans ce milieu. On sait cependant qu’un grand nombre de ces lots sont condamnés à être remis sur le marché à un moment ou à un autre. A quel prix ? Ce n’est qu’une question de temps.
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