
Il y a plus de 400 fiduciaires sur le marché Genevois et chacune offre différents services. Fiduciaire fondée il y a plus de 25 ans par Monsieur Henry Verrey, Semely offre des services de fiscalité sur mesure et une gestion intégrale des sociétés. Ce savoir-faire en matière de fiscalité suisse est bien apprécié par les clients suisses et étrangers.
J’ai voulu en savoir un peu plus sur le monde des fiduciaires et cette entreprise, qui a eu des succès sur le marché suisse. J’ai donc rencontré Henry Verrey, Président et Peter Müller que je remercie d'avoir accepté cette entrevue.
Quel est le rôle d’une fiduciaire et selon vous quels sont les aspects les plus importants ?
Peter Müller
Les fiduciaires sont des cabinets de comptabilité et de révisions qui travaillent normalement pour des PME ou des professions libérales qui n’ont pas leur propre organisation comptable. Les grandes sociétés ont leur propre service comptable. Le rôle d’une fiduciaire est d'agir comme organe de révision externe, de contrôler les comptes et ensuite d'établir un rapport de révision à l’assemblée générale. Il y a un contrôle ordinaire pour les grandes sociétés et pour les petites sociétés un contrôle restreint.
Un autre point important est l’assistance et le conseil dans divers domaines, comme en matière fiscale, et ce surtout afin d’optimiser les impôts et les bénéfices. Les fiduciaires font aussi les expertises. Par exemple pour une petite entreprise quand il y a une remise de commerce, il faut calculer la valeur des biens, ou pour une grande entreprise on peut faire une évaluation de toute l’entreprise.
Normalement, une fiduciaire conclut un contrat de mandat avec ses clients. Après Il y a aussi une notion de fiducie. Les fiduciaires qui sont spécialisées dans la détention de biens tels que les participations de sociétés, ainsi que les prêts, mettront en leur nom mais aux risques et périls de leurs clients qui désirent ne pas apparaître comme propriétaire de ces biens. Tous ces détails doivent obligatoirement être réglés dans un contrat de fiducie.
Les aspects les plus importants sont la confiance, la confidentialité et la discrétion
Quels sont les services que vous offrez et qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ?
Nous offrons une large gamme de services :
Nous n’avons pas beaucoup de différence avec la concurrence, nous sommes une petite entreprise, qui est flexible et qui peut faire tous les travaux que les entreprises nous demandent.
Travaillez-vous avec des entreprises suisses ou internationales ? Et dans quels secteurs ?
Henry Verrey
Oui nous travaillons avec des entreprises suisses et européennes. Les secteurs sont principalement commerciaux, bancaire et financier.
Quels sont les défis auxquels vous avez dû faire face en 2012 ?
Nous avons dû faire face à la restriction, bancaire, financière et fiscale tant en Suisse qu’à l’étranger. Mais nous commencerons une nouvelle année avec de grandes résolutions pour l’avenir.
Quelles sont vos projections de croissance pour les années à venir ?
Nous ne voyons pas beaucoup de croissance pour l’année à venir mais nous envisageons de développer nos affaires en Amérique Latine, et également en Asie en Chine. Bien sûr nous continuons à nous occuper de nous clients en Suisse et en Europe.
Envisagez-vous de vous agrandir ? Et si c’est le cas, dans quel domaine ?
Si les résultats sont bons et positifs, oui nous pensons agrandir l’entreprise et ainsi pouvoir offrir plus de services.
Quelle stratégie mettriez-vous en place pour attirer une nouvelle clientèle ?
Nous offrirons la possibilité à nos collaborateurs de voyager en Amérique Latine, en Asie et particulièrement en Chine, afin de concrétiser cette stratégie de croissance.
Semely vient de célébrer ses 25 ans comment voyez-vous l’évolution du marché suisse spécialement des entrepreneurs à Genève ?
C’est un marché complexe est ce naturellement en raison de la crise en Suisse comme en Europe. Les restrictions imposées par nos autorités monétaires et bancaires de Berne et suite à la nouvelle politique fiscale des Chambres Fédérales, particulièrement dans le Conseil fédéral en Suisse, le marché deviendra très restrictif pour la clientèle internationale.
Selon l’OMPI la Suisse est classée 1 ère en innovation dans le monde. La Suisse est un terrain propice pour lancer une startup ou un produit. Pourtant 80% des startups plient bagage au bout de 3 ans maximum. Vous qui accompagnez les entreprises : quel est votre point de vue par rapport à cette information ? Et quelles sont les difficultés qui empêchent les entreprises de réussir sur le marché ?
Genève est en perte de vitesse dans tous les domaines, spécialement les secteurs bancaires, financiers et commerciaux ainsi que la fiscalité. D’autres pays et d’autres juridictions en prennent la relève. Si Genève avait été beaucoup plus souple et avait apporté d’avantage, ils vont juste limiter les dégâts, et ce sont d’autres juridictions qui prendront la relève comme en Europe et dans le reste du monde.
Si vous pouviez changer la loi, que feriez-vous pour améliorer et faciliter la création des entreprises et leur maintien ?
Si je pouvais, je donnerais plus de liberté aux entreprises et moins de restrictions. Il ne faut pas vouloir réglementer tout en détails et surtout il ne faut pas augmenter les impôts. La Suisse est un pays privilégié parmi le reste de l’Europe qui traverse une crise de l’emploi.
Prévoyez-vous de recruter de nouveaux collaborateurs en 2013 ?
Pour le moment, ce n’est pas envisageable mais nous verrons l’année prochaine.
Quels sont les processus de recrutement ?
La presse et le chômage.
Quels sont les atouts ou les formations que vos collaborateurs doivent avoir ?
Etre travailleur, ponctuel, précis, professionnel et loyal. Avoir ainsi, les formations et qualifications en relation avec notre métier comme comptable, fiscaliste, et assistante administrative.
Pour finir, quelle est votre philosophie d’entreprise et le secret de vos 25 ans de réussite ?
Ma philosophie est le travail et la constance.