
Le nombre de morts en Méditerranée en 2018 dépasse 2000. C'est l'annonce fatale du HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, lors d'une conférence de presse au Palais des Nations à Genève à la fin de l’année.
Au mois de septembre 2018 seulement, une personne sur huit est morte en traversant la Méditerranée. Cela est dû en grande partie à la réduction importante des capacités de recherche et de sauvetage.
Le HCR reste préoccupé par les restrictions logistiques et légales imposées à diverses ONG, telles que "Open Arms", qui souhaitent mener des opérations de recherche et de sauvetage. L’accumulation de ces restrictions a entraîné l’absence de navires appartenant à des ONG, tels que le navire "Aquarius", qui effectuent des opérations de recherche et de sauvetage.
Le nombre le plus élevé de décès a été enregistré à la frontière avec l’Italie. Cela représente plus de la moitié de tous les cas signalés cette année, malgré le fait que ce n’est pas la destination principale des nouveaux arrivants.
Plus de 48000 personnes sont arrivées en Espagne par voie maritime, contre 22000 en Italie et 27000 en Grèce.
Le HCR a appelé à plusieurs reprises à une action sur cette situation et réitère son appel à la communauté internationale pour qu'elle s'attaque aux causes profondes et aux raisons du déplacement qui obligent les populations à effectuer de dangereux voyages.
Pendant des années, la Méditerranée a été la voie maritime la plus meurtrière pour les réfugiés et les migrants. Que cela continue à l’être est inacceptable pour tout le monde.
Source : acnur.org
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