Le principe semble une évidence : pour un travail de valeur égale, les femmes et les hommes doivent recevoir le même salaire. L’employeur y est tenu par la Constitution fédérale et la loi sur l’égalité (LEG).
Toutefois, les écarts salariaux sont bel et bien toujours d’actualité dans notre beau pays et ils s’élevaient à 8,7% dans le secteur privé en 2010, contre 10,6% en 1998, selon l’Union syndicale suisse. Les femmes sont notamment lésées lors de l’attribution de gratifications ou bonus, a souligné le groupement des Business and Professional Women en Suisse: en 2010, 23,9% des salariées seulement ont reçu une prime, contre 31,5% de leurs collègues masculins. Le Conseil des Etats remettra prochainement sa décision concernant l’introduction d’un mécanisme de contrôle des discriminations.
En 2009, « Dialogue sur l’égalité des salaires », un projet des partenaires sociaux et de la Confédération à vu le jour. Aujourd’hui, une trentaine d’organisations seulement y ont adhéré, dont plusieurs administrations publiques et quatre entreprises romandes rehaussant ainsi leur image et une visibilité appréciée de leurs collaborateurs.
Une autre initiative lancée en 2005 a eu davantage de succès : equal-salary, une société proposant un audit et une certification de la politique salariale des entreprises. Les SIG, la caisse de pensions Hotela, la banque cantonale du Valais, la Ville de Fribourg ou encore le World Economic Forum sont certifiées. Yolaine Bôle, Directrice des ressources humaines de CORUM avait déclaré : “depuis que CORUM est certifiée equal-salary, nous recevons davantage d’offres spontanées de candidatures de haute qualité.”
Sources: Le Temps, equal-salary.ch
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